Ilka Schönbein (Theater Meschugge) - "La vieille et la bête, à mon père"
La veille et la bête a été crée au Théâtre de Vidy-Lausanne le 26 octobre 2009 et au Grand Parquet le 11 février 2010. Il tourne jusqu’en mai 2013.
Distribution
Ilka Schönbein
Alexandra Lupidi, musicienne
Simone Decloedt, régie générale
Anja Schimanski, régie lumière
Sébastien Choriol, Anja Schimanski, création lumière
Britta Arste, Romuald Collinet, Nathalie Pagnac : collaborateurs artistiques
Alexandra Lupidi : création musique
Présentation
Un jour au début de l’année je me promenais au bord d’un petit fleuve en Allemagne près de Berlin. Soudain je remarquais quelque chose dans l’eau, quelque chose qui luttait pour ne pas couler. Avec un bâton je l’ai retiré de la rivière. En fait cette chose était un petit âne, je l’ai emmené chez moi pour l’essuyer et avec une grande tasse de chocolat chaud, il m’a raconté que sa mère est une reine et n’a pas voulu d’un âne comme enfant, «donc elle m’a jeté dans l’eau». Ça m’a rappelé un conte de fée que j’ai récemment lu, mais là, le roi pouvait empêcher le meurtre alors j’ai demandé à l’âne s’il avait un père.
«Un père ! C’est quoi ça !?» M’a répondu le petit âne.
Evidement depuis les contes de fée ont changé. Mais comment faire dans ma vie de théâtre
itinérant avec cette pauvre bête ? Transformer mon camion en écurie d’âne et demander de la paille fraîche sur le sol de ma loge dans la fiche technique ? Puis j’ai relu le conte et là, l’âne savait jouer du luth, une idée m’est venue à l’esprit car même si je ne deviens pas de plus en plus jeune et que je commence à être de plus en plus fatiguée, je pourrais apprendre à mon âne à jouer du luth. Peut-être un jour il pourrait me remplacer sur scène et gagner notre vie à tous les deux… quelles perspectives agréables !
Enfin bref, on a commencé le travail avec des exercices rythmiques, avec ces quatre pattes et apparemment il a un certain talent musical. Par contre pour le luth, ce fut beaucoup plus long. Mais l’image de moi-même assise sur un siège regardant mon âne m’a remplie de courage et m’a poussée pour aller plus loin.
Un jour après une année de travail, un directeur de théâtre m’a invitée en résidence de création artistique dans un petit théâtre à Paris près de la Gare du Nord, à coté du quartier indien.
Nous étions donc dans ce théâtre et quelqu’un frappa à la porte.
– Qui est là ? ai-je demandé
– La mort ! répondit la mort
– Ah non ! Mort ! Pas maintenant, je suis en pleine répétition ! Dégage !
– Je ne suis pas venue pour toi espèce d’andouille, c’est ton père que je veux emmener, il est très malade ! Si tu veux lui dire adieu, il faut que tu te dépêches !
Alors, j’ai enfermé l’âne dans les loges, avec un tas de paille, des pommes et des carottes, demandé au directeur de lui tenir compagnie et je suis rentrée chez mes parents en Allemagne. J’ai trouvé ma mère en larmes, mon père au lit et la mort à la tête du lit. Si vous connaissez le vieux conte «De la mort à la tête du lit», vous savez bien ce que cela veut dire ! Mon père était plutôt tranquille, presque serein. On a passé trois semaines ensemble, mon père, ma mère, les nombreux amis de mon père, moi et la mort. Trois semaines pour préparer le grand départ, remplies de larmes, de soins et d’amour. Trois semaines pleines de souvenirs, de rires et de fleurs. Puis la mort a fait son travail.
Ensuite je suis retournée au théâtre et la mort m’a accompagnée.
– J’adore le théâtre, cela me change les idées après le travail, m’a-t-elle avoué
Alors j’ai sorti mon âne de la loge, il était bien reposé, en pleine forme. Je me suis assise dans la salle pour diriger ses échauffements, la mort à coté de moi. Après quelques minutes, la mort m’a chuchoté.
– Il est pas mal ton âne ! Va-t-il te remplacer sur scène ?
– Bientôt, j’espère bien, ai-je répondu
– Comment va s’appeler le spectacle ?
– «L’âne qui joue du luth»
– Ce sera un solo d’âne ?
– Bien sûr
– C’est pour quand la première ?
– Le 26 octobre 2009
– Alors après le 26, tu es disponible ?
– Pour quoi faire ?
– Pour un petit voyage avec moi
– C’est-à-dire ?
Photo Mario Del Curto
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Tournées "La vieille et la bête, à mon père"
Création au Théâtre de Vidy-Lausanne le 26 octobre 2009 et au Grand Parquet le 11 février 2010
• Forum de Meyrin, Festival Effervescence de Nevers, Théâtre Fimin Gémier d’Antony, Théâtre Romain Roland de Villejuif
• L’espal au Mans, ABC Dijon, Festival du Théâtre Pan (Lugano), Les Contes Givrés de Saint Vallier
• Champs de la Marionnettes à Saint Germain Les Arpajon, Théâtre de Morsang sur Orge, CDN d’Aubervilliers
• Théâtre de la Commune, L’Agora de Billère, Théâtre des 4 saisons à Gradignan, L’Astrobale de La Rochelle
• Le Libournia à Libourne, Théâtre de L’Espace ; scène nationale de Besançon, Scène Nationale de Forbach
• Centre Pablo Picasso d’Homécourt, ATP des Vosges à Epinal, La Maison du Théâtre d’Amiens, Le Safran d’Amiens
• L’arche de Béthoncourt, Mainz, Festival Mondial de Charleville-Mézières, Cottbus, Munich, Potsdam, Berlin
• La Comédie de Béthune, Saint Barthélémy d’Anjou, le strapontin de Pont Scorff, La paillette de Rennes, Stuttgart, Mannheim
• Scène Nationale de Limoges, les sept collines de Tulle, Cusset, Ramonville, Urrugne, Oloron Sainte Marie
• L’Agora de Billere, L’estive de Foix, Bergerac, Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul et Festival Figura de Baden
• Festival d’Offenburg, Espace Soutines de Lèves, Centre Culturel de Chef Boutonne, Le Carré – Les Colonnes de Blanquefort
• La scène Nationale de Châteauroux, La Maison du Théâtre de Brest, La Merise de Trappes
• Le Centre Malraux de Vandoeuvre-lès-Nancy, Le Centre de la Marionnette de Tournai, Le Théâtre National de Namur
• Le Manège de Maubeuge, Festival Titirimundi (Ségovia, Burges, Valladolid, Madrid)
Production
Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet et Theater Meschugge.
Coproduction
Théâtre de Vidy-Lausanne, La Grande Ourse / Scène Conventionnée pour les jeunes publics - Villeneuve lès Maguelone,
L’Arche, scène Conventionnée pour l’enfance et la jeunesse, scène jeunes publics du Doubs,
Centre culturel Pablo Picasso, scène conventionnée pour le jeune public, Festival Momix, Crea, Arcadi.
Avec le soutien de L’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières, la Ville de Paris,
de la Drac Ile de France, de la Région Ile de France et de la Mairie du 18ème
Ilka Schönbein (Theater Meschugge) - "Chair de ma chair"
Pourquoi l’enfant cuisait dans la Polenta d’Aglaja Veteranyi est un récit mémoire d’une enfant de cirque qui évoque tour à tour les rapports mère, enfant, douleur de la perte, solitude, frénésie, adversité, nomadisme, déracinement... Chair de ma chair a été crée au grand Parquet en octobre 2006, il tourne jusqu’en juin 2009.
Distribution
Mise en scène Ilka Schönbein
Avec Ilka Schönbein, Nathalie Pagnac, Bénédicte Holvoote
Régie : Simone Decloedt, Sébastien Choriol
Inspiration d’extraits de textes d’Aglaja Veteranyi aux Editions d’en Bas, l’Esprit des Péninsules, 2004, Theater Meschugge.
Public adulte.
Présentation
Pourquoi l’enfant cuisait dans la Polenta d’Aglaja Veteranyi est un récit mémoire d’une enfant de cirque qui évoque tour à tour les rapports mère, enfant, douleur de la perte, solitude, frénésie, adversité, nomadisme, déracinement… Le récit est construit comme une série d’instantanés, souvenir de cette enfant qui a grandi trop vite et puise toute sa poésie au plus profond de sa mémoire, la quintessence des sentiments, la réalité émotionnelle de ces moments de vie. Le lien entre l’univers d’Aglaja Veteranyi et celui d’Ilka Schönbein est évident, les images qui surgissent sont source d’un imaginaire proche. On voit les images, on les devine déjà à la lecture de ce texte. C’est un peu comme deux sœurs qui se retrouveraient au détour d’un récit et qui décident de mettre en commun leurs qualités d’émotion. Il y a aussi ce lien avec l’ailleurs, avec le voyage et avec l’errance. C’est aussi cette exigence de porter haut et fort une vérité et une aventure artistique avant tout humaine chargées des tours et des détours de la vie. Aglaja Veteranyi porte en elle la magie des mots et au-delà des mots, des images qu’elle secrète et dont Ilka est dépositaire.
mère couche enfant
mère embrasse enfant
mère éteint lumière
enfant ne couche pas ses yeux
mère ferme porte
mère quitte maison
mère oublie enfant
la maison de l’enfant meurt de faim
Aglaja Veteranyi
Photo Marinette Delanné
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Tournées "Chair de ma chair"
Création au Grand Parquet en octobre 2006
• Festival de la Marionnette à Charleville Mezières, Marionnettissimo, Tournefeuille, Scène Nationale de Foix
• Scène Nationale de Dunkerque, Urbaka à Limoges, CDN de Reims, Théâtre d'Angers, CDN d'Aubervilliers
• Théâtre de la Commune, Festival Momix, Scène Nationale de Douai, festival Titirimundi (Espagne)
• Festival Teatro de Turin (Italie), Festival de Ramonville, Festival de Neuchâtel (Suisse), Le bateau feu de Dunkerque
• Le Forum de Meyrin (Suisse), Le Nikel de Rambouillet, les ATP des Vosges à Epinal, Le Théâtre Sorano de Toulouse
• L'Agora de Pau, Théâtre de Villeneuve les Maguelone, Théâtre des 4 saisons de Gradignan, Scène Nationale de Besançon
• Scène Nationale de Forbach, Maison Folie de Lille, Théâtre de Vidy Lausanne (Suisse)
• Festival International de Dordrecht (Hollande), CDN de Dijon, Le Toboggan de Décines, La Scène Nationale de Grasse
Production/Coproduction
Production : Les Métamorphoses Singulières, Le Grand Parquet
Coproduction : Theater Meschugge, Arcadi (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Ile de France) avec le soutien de la Ville de Paris, de la Drac, de la Région Ile de France et de la Mairie du 18ème
Ilka Schönbein (Theater Meschugge) - "Sinon je te mange"
Quand la vieille chèvre rentra de la forêt, ah, quel triste spectacle s'offrit à ses yeux! La porte de la maison était grand ouvert : la table, les chaises et les bancs étaient renversés, la cuvette était brisée en mille morceaux, l'édredon et les oreillers étaient sortis du lit.
Distribution
Mise en scène Ilka Schönbein
Avec Ilka Schönbein, Nathalie Pagnac, Bénédicte Holvoote
Régie : Simone Decloedt, Sébastien Choriol
Inspiration d’extraits de textes d’Aglaja Veteranyi aux Editions d’en Bas, l’Esprit des Péninsules, 2004, Theater Meschugge.
Public adulte.
Le Loup et les sept chevreaux
Quand la vieille chèvre rentra de la forêt, ah, quel triste spectacle s'offrit à ses yeux! La porte de la maison était grand ouvert : la table, les chaises et les bancs étaient renversés, la cuvette était brisée en mille morceaux, l'édredon et les oreillers étaient sortis du lit.
Elle chercha les enfants, mais elle ne les trouva nulle part. Elle les appela par leurs noms, les uns après les autres, mais personne ne répondit. Lorsqu'elle arriva enfin au nom de la plus jeune, elle entendit une petite voix toute fine qui disait : "Chère mère, je suis à l'intérieur de la pendule" La vieille chèvre en sorti son enfant et la petite lui raconta que le loup avait avalé tous les autres.
"Mais comment a-t-il pu entrer" demanda la vieille chèvre. "Nous lui avons ouvert la porte car nous avons pensé que c'était toi maman qui revenait" répondit la petite chevrette. "Mais vous n'avez pas remarqué la patte noire à la fenêtre ? Et vous n'avez pas entendu sa voix roque ?" demanda la vieille chèvre. "Mais sa patte était toute blanche" dit la petite "comme la tienne et la voix était toute douce, comme la tienne maman. Il nous a promis de nous apporter plein de bonnes choses."
Alors une histoire pour les petits enfants ?
Certes. Mais nous, les grands, nous savons bien que cette histoire se répète toujours et partout dans le monde. Et nous, les grands, devrions bien savoir que le méchant loup se cache aussi dans notre propre maison et même à l'intérieur de chacun de nous. Et nous, les grands, nous devrions savoir aussi, que la patte du loup n'est pas toujours noire et que sa voix est "des fois" fine et douce.
Alors, soyons sur nos gardes, sinon....
Photo Marinette Delanné
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Tournées "Sinon je te mange"
• 11 et 12 octobre 2014 au Mouffetard, Théâtre des Arts de la Marionnette, à Paris, (75)
• 15 octobre 2014 au Mouffetard, Théâtre des Arts de la Marionnette, à Paris, (75)
• 17 au 19 octobre 2014 au Mouffetard, Théâtre des Arts de la Marionnette, à Paris, (75)
• 22 octobre 2014 au Mouffetard, Théâtre des Arts de la Marionnette, à Paris, (75)
• 24 au 26 octobre 2014 au Mouffetard, Théâtre des Arts de la Marionnette, à Paris, (75)
• 14 et 15 novembre 2014 au Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul (70)
• 20 novembre 2014 au Théâtre de Cusset (03)
• 2 et 3 décembre 2014 à la Paillette de Rennes (35)
Production
Theater Meschugge et le K Samka. Coproduction, CDN d’Aubervilliers, Théâtre de la Commune, Le Mouffetard – Théâtre des arts de la marionnette, Le Fracas - Centre Dramatique National de Montluçon – Région Auvergne, Théâtre de Villeneuve lès Maguelone, Scène Conventionnée en Languedoc-Roussillon. Avec le soutien du Cube d’Hérisson, d’Yzeure Espace et de l’Agora de Billère.

Ilka Schönbein / Laurie Cannac
(Theater Meschugge) - "Faim de loup"
Le chaperon rouge ! Tout le monde connaît.... ou plutôt tout le monde croit connaître. Plus que les versions de Perrault ou de Grimm, c'est leurs ersatzs illustrés qui viennent à l'esprit. Qui se souvient pourtant des versions orales, de ces récits millénaires et internationaux qui renferment de véritables trésors initiatiques ?
Si les frères Grimm nous ont montré la voie en révélant du conte toute la puissance poétique, retenons de Perrault la hardiesse, et des versions orales, le mordant. Le spectacle s'inspire de ces chaperons-là, qui nous parlent depuis toujours de la nécessaire prise de risque de l'enfant hors du giron maternel, de transgression, de rives dangereuses où la candeur peut s'abîmer, de transmission intergénérationnelle... C'est donc un conte de la transformation, celle de l'enfant en adulte, celle de l'être en devenir, celle de tous ceux qui questionnent leur vie... Ainsi aux interrogations posées par le conte "Où vas-tu?", "Quel chemin prends-tu?", "Qui es là?" résonnent d'autres échos. Notre chaperon à nous est tout blanc. C’est une petite fille moderne, clown naïf, qui, pour échapper au carcan de superficialité dans lequel elle évolue, plonge avidement dans l’histoire du chaperon rouge. Ce n'est qu'en s'écartant du chemin tout tracé, celui d'un confortable et étouffant conformisme, que s'ouvriront alors d'autres couleurs, rouge comme le danger, rouge comme la révolte, noir comme le désespoir et la mort, rouge comme l'amour... Comme une palette pour tracer son propre destin. En pénétrant ce monde merveilleux et terrifiant, la petite fille se fond dans le conte et le conte se fond en elle, dans un corps à corps avec les marionnettes. Tous les personnages rélèlent alors les forces contradictoires qui s’affrontent à l’aube de l’adolescence. Conte cruel, conte naïf, conte de sagesse, d’initiation, de transformation, rêve, cauchemar? Faim de loup est tout cela à la fois.
Une mise en scène d’Ilka Schönbein
Inspiré du Petit Chaperon Rouge des frères Grimm
Solo pour une comédienne et tout un univers de marionnettes
Tout public à partir de 8 ans
Ilka Schönbein : Mise en scène
Laurie Cannac : Conception, interprétation et manipulation
Laurie Cannac, Ilka Schönbein et Serge Lucas : Marionnettes
Serge Lucas : Scénographie et Régie
François Olivier, Guy Pothier et Claire Moutarde : Son
Luc Mesnier-Pierroutet, Sébastien Choriol : Lumière
Nathalie Pagnac : Assistanat à la mise en scène
Céline Chatelain : Travail Clownesque
Laurie Cannac, Isabelle Guyot, Nicolas Dufour : Voix off
Serge Lucas : Musique
Photo Serge Lucas
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Tournées "Faim de loup"
Spectacle nominé aux Molières 2010 dans la catégorie "Jeune public"
Historique des lieux de représentations
Tournées 321 dates :
La Maison de l’art et de la communication de Sallaumines, Festival Marionnettes en jardin de Charleville Mézières, Festival de marionnettes de Dives-sur-Mer, Festival Marionnettes en Campagne du Théâtre du Gros Bonhomme, Théâtre du Fon du loup de Carves, l’Odyssée de Périgueux, Théâtre de Perpignan, La Grande Ourse à Villeneuve lès Maguelone, Festival Contes Givrés en bourgogne, L’Arche de Béthoncourt, le Théâtre du Fon de Loup de Carves, l’Agora de Pau, Théâtre d’Oloron Sainte Marie, Théâtre de Guingamp, Théâtre Athéna d’Auray, Maison du Théâtre de Brest, le Quai d’Angers, Théâtres en Dracénie de Draguignan, Théâtre d’Istres, Saison Jeune Public de Nanterre, Centre Culturel de Persan, ABC Dijon et CDN de Dijon, Espace 600 de Grenoble, Scène Nationale de Fecamp, Centre Culturel de Massy, Centre Culturel de Sevran, Espace Jean Vilar de Ifs, Théâtre d’Amiens, Centre Pablo Picasso d’Homécourt, Scène Nationale de Grasse, Salle Notre Dame de Salins les Bains, Le strapontin de Pont-Scorff, Festival du Val d’Oise (Taverny, Vauréal, Herblay, Cormeilles en Parisis, Saint-Gratien), Centre Culturel d’Urrugne, Carré des Jalles de Blanquefort, Théâtre d’Arles, Dyonysos de Cahors, Cinéma Georges Boyer de Figeac, Odyssud de Blagnac, Théâtre de Laval et de Craon, Scène Nationale de Gap, Théâtre de Veulin à Bourgoin-Jallieu, Festival de la marionnette à Grenoble, Théâtre de Corbeil-Essonnes, Le Salmanazar d’Epernay, Théâtre Jean-Arp de Clamart, Le Samovar de Bagnolet, Le Carré Amelot de La Rochelle, Le Forum du Blanc Mesnil, Le Point d’eau d’Ostwald, Le Cheval Blanc de Schiltigheim. Copenhagen au Danemark, Festival Idéklic, Festival de Mirepoix, L’espace Malraux de Joué-lès-Tours, Le mail de Soissons, Séoul en Corée du Sud, Théâtre de Langres, Théâtre Jean Vilar de Champigny sur Marne, Salle jean Carmé d’Allonnes, Le Fanal de Saint-Nazaire, Le moulin du roc de Niort, Les treize arches de Brive, Le Château rouge d’Annemasse, Helsinki en Finlande, Kaposvar en Hongrie, Festival de Phalsbourg, Festival Confluences d’Avoine, La Comédie de Saint Etienne, Centre Culturel de Ramonville, Théâtre Royal de Copenhaguen, Grand T de Nantes, Musée d’Orsay.
Production / Coproduction
Production : Le Grand Parquet et La Compagnie Graine de vie. Coproduction : Theater Meschugge, Arcadi, Théâtre de l’Espace - Scène Nationale de Besançon, Avec le soutien de L’Institut International de la Marionnette de Charleville-Mézières, de la DMDTS (aide à la maquette), de la DRAC de Franche Comté, du Conseil régional de Franche Comté, du Conseil général du Doubs, de la Ville de Besançon et l’aide de L'Arche de Bethoncourt, du CREAM de Dives sur Mer, de Scènes du Jura, de la Ville de Paris, de la Région Ile de France et de la Mairie du 18ème.
Ilka Schönbein / Laurie Cannac (Theater Meschugge) - "Queue de poissonne"
Au large dans la mer, l'eau est plus claire que le plus pur cristal. Mais elle est si profonde qu'aucune ancre ne peut en atteindre le fond… Une marionnettiste bien fantasque part à l’aventure, à bord d’un frêle esquif d’osier et de papier. Plongeant aux tréfonds des océans, là où l’homme n’a jamais encore posé le pied, elle touche au fond des mythes.
C’est ici que La Petite Sirène d’Andersen l’attend, et la transforme. Tour à tour sirène, sorcière, prince et même parfois plusieurs à la fois, elle nous entraîne dans les méandres de l’amour ! On retrouve dans cette nouvelle collaboration entre Ilka Schönbein et Laurie Cannac, les ingrédients qui nous avaient tant séduits dans le spectacle Faim de loup. Comme point de départ, un très beau conte dont le contenu n’est nullement édulcoré. Il est question ici d’une jeune sirène prête à tout pour conquérir son Prince. Sa détermination l’amènera à traverser les éléments, l’univers amniotique du fond des eaux, le feu de la passion, le terre sèche et dure, pour espérer s’élever enfin comme une bulle d’air. Personnages doubles, jeux de miroirs, corps amphibies et autres métamorphoses et dispersions de l’être, vous découvrirez ici des formes de marionnettes sensibles et surprenantes, sur une musique d’Alexandra Lupidi, qui signe aussi celle de La vieille et la bête d’Ilka Schönbein.
Une mise en scène d’Ilka Schönbein
D’après « La Petite Sirène » de Hans Christian Andersen
Avec
Laurie Cannac : Manipulation et jeu
Ilka Schönbein et Laurie Cannac : Marionnettes
Sébastien Choriol : Création lumière
François Olivier : Création son
Alexandra Lupidi : Création musique
Britta Arste : Assistanat à la mise en scène
Avec la participation de Romuald Collinet et de Jo Smith
Photo Benoit Fortyre / Marinette Delanné
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Tournées "Queue de poissonne"
CDN de Caen, Scène Nationale de Besançon, Théâtre Edwige Feuillère de Vesoul, L’Agora de Billère, L’agglomération Sud Pays Basque d’Urrugne, La Maison du Théâtre d’Amiens, Fals 53 de Loiron et Théâtre de Laval, Théâtre de Charleroi, Centre culturel de Pablo Picasso de Homécourt, Le strapontin de Pont Scorff, L’espace 600 de Grenoble, Le pot au Noir, La comédie de Saint-Etienne, Le Théâtre des Salins, Le Festival de L'eau Vive à Bulle (25), Festival Idéklic à Moirans en Montagne (39), Le Grand Parquet à Paris (Partenariat avec Le Théâtre de la Ville), La Scène Nationale - Saint Quentin en Yvelines (78), L'Espace Gérard Philippe - Saint André les Vergers (10), Le Théâtre de Corbeil Essonne (91)
Production / Coproduction
Production : La Compagnie Graine de Vie et Le grand Parquet. Production déléguée : le Ksamka à partir du 1er janvier 2015. Coproductions : L’espace, Scène Nationale de Besançon, Pôle culture – Agglomération Sud Pays Basque, Le Strapontin, scène des arts de la parole, de Pont Scorff, La Mairie de Billom, Centre Culturel Pablo Picasso, Copenhagen City, Culturel Department et Le Théâtre Reflexion d’Aarhus au Danemark. Avec le soutien du CréAM, Centre Régional des Arts de la Marionnette de Basse-Normandie, de la Ville de Paris, de la Drac Ile de France, de la Région Ile de France, de la Mairie du 18ème, de la région de Franche-Comté, du Conseil général du Doubs, de la Ville de Besançon.